mercredi 9 décembre 2009

Peninsula Valdés : Un désert avec de l'eau autour !‏



hola !


LA NEWSLETTRE D'IL Y A TROIS JOURS, en retard parce que c'était impossible de la transférer depuis le cyber-truc de Puerto Piramides, Peninsula Valdés, Chubut, Patagonia, Argentine.
voilou :


03 décembre 2009

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Imaginez...
Des milliers de kilomètres arides.
Une steppe sans limite, un paysage désolé.
Une lumière qui brule les yeux sur ce territoire ou ciel et terre, en effet, se rejoignent.
Ici et la des villages insolites au milieu de nulle part.
Désolation, pauvreté.

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Et soudain une ville, station balnéaire comme arrivée là par hasard.
Incongrue. Pleine de français et de boutiques de souvenirs.
Promis on vous évitera la baleine en porte-clefs !

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L'océan est d'un bleu limpide et profond. L'air est pur.
Il fait beau, bien frais le soir.
On campe et c'est bon de se retrouver au calme, hors saison.
Et la lumière.. jamais vu une lumière aussi forte.

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Aujourd'hui pause après le très long trajet de la veille. Visite de cette ville étonnante et de l'écocentre pour tout savoir sur la faune aquatique.
Demain, pour rester libres et éviter les bus de touristes, on va louer une voiture pour visiter a notre rythme la Peninsula Valdés, située a une centaine de kilomètres d'ici (réserve naturelle d'éléphants de mer, baleines franches australes, lions de mer, oiseaux en tous genres, lapins géants...) pendant quelques jours de totale évasion. On va camper dans les dunes et arpenter les pistes de la péninsule en faisant crépiter l'appareil photo..

Plus de détails dans quelques jours ..
D'ici la prenez soin de vous.
Des bisous, des bisous,
k & c


07 décembre 2009


Un grand bonjour
de l'étonnante Patagonie qui ne cesse de nous surprendre avec ses tempêtes de sable et son soleil brûlant...


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La Peninsula Valdés
nous accueille depuis 3 jours.
Réserve protégée depuis 10 ans à peine, elle est tendue vers l'océan tel un énorme caillou pelé, désertique, balayé par un vent glacial.
On y campe entre les dunes de Puerto Piramides, minuscule village très mignon. Et si on fait abstraction des karaokés ou des parillas (grillades) qui durent une bonne partie de la nuit, on y est plutôt bien !

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On arpente la péninsule à bord de notre Volkswagen de location, une GOL rouge (à ne pas confondre avec une golf : c'est le F de Finitions qui fait la différence !!), avec beaucoup de prudence et de patience car on roule sur des pistes sablonneuses et caillouteuses. Finalement on se demande quels sont les animaux les plus protégés car il est interdit de descendre de voiture, et on ne peut observer les animaux que depuis des espaces prévus a cet effet, souvent bien éloignés des dites bestioles.

Les terres de la péninsule sont hostiles
, arides, et désespérément plates (mais bon après le nord, la platitude ne nous fait plus peur !), trois immenses salines en plein coeur en sont la principale curiosité.
En dehors de quelques estancias, ranchs tous droit sortis du Far-West, ses seuls habitants terrestres sont des moutons couleur sable, des lièvres patagons (lapins géants), des lamas, des émeus, quelques chevaux, des mouettes, des goélands, des vautours et quelques autres dont j'ai oublié le nom et qui vivent sur l'ile aux oiseaux.

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Mais en s'approchant des côtes
aux paysages magnifiques, on découvre des falaises blanches qui se découpent sur des golfes plus bleus et clairs que dans la chanson.

C'est le paradis des pingouins de Magellan
(la dernière fois que j'en ai vu c'était à Nausicaa, alors...) tout petits mais qui donnent de la voix en cette saison de rut ! On y trouve aussi des colonies de lions de mer (otaries) et d'éléphants de mer qui, vus d'en haut, nous font penser à des tas de poissons morts (oui je sais, ça fait désordre !), car leur seule activité se résume en ce moment à se vautrer au soleil sans bouger pendant le plus longtemps possible !

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Mais la star de la péninsule reste évidemment la baleine franche.
Et, parce qu'on est des petits veinards qui avons eu la chance de voir toutes ces espèces (sauf les orques pour l'instant... Ultime tentative demain, mais il faut plus qu'une bonne étoile !), on a même été gâtés car ces dames, accompagnées de leurs petits, aiment se prélasser dans le golfe, face au village où nous campons, à seulement quelques centaines de mètres du rivage !
Donc on peut les observer de la rive, parfois au coucher du soleil (plus romantique tu meurs !!).
Mais on a quand même opté pour la ballade en bateau pour les approcher en mer.

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Ici c'est LA manne touristique: les embarcations pleines de touristes en gilets orange enchainent les allers-retours toute la journée pour observer les cétacés, placides, qui resteront ici encore une quinzaine de jours avant de poursuivre leur migration.

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Nous avons donc pu voir d'assez près quatre ou cinq binômes mères-petits, et elles nous ont fait la fleur de poser pour LA photo de la queue qui sort de l'eau...!

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Bon, je ne m'étendrai pas plus pour aujourd'hui, on va boire l'apéro avec un gars rencontré hier qui a visiblement des bons plans à nous filer pour d'autres endroits en argentine... en prévision du prochain voyage !
Plein de bisous sales !
Hasta luego !

besos
k & c


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On a raté les orques...
Mais on a vu un tatou !
On a encore roulé 20h sous la cagnasse.

Et nous revoilà de retour à la ciudad.

Ultime semaine de tango...

Bref, c'était une superbe virée oxygénante !


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